#JeSuisCharlie !
Que dire d’autre sinon qu’on ne les oublie pas. Jamais...
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En ouvrant ce livre que m’a gentiment envoyé et dédicacé la journaliste Michèle Fitoussi, j’avoue que je n’avais jamais entendu parler de la journaliste américaine Janet Flanner.
Pourtant comme le rappelle l’auteure, elle fut avant-gardiste et inspira bien d’autres de ses collègues. Le fait d’être une femme l’a peut-être privée de cette notoriété qui aurait dû être la sienne. Mais avec ce livre Michèle Fitoussi lui rend justice. Et, avec talent.
La biographie de cette journaliste féministe, qui a traversé un siècle d’histoire et a sûrement été celle qui a fait du célèbre journal américain le New Yorker ce qu’il est aujourd’hui, est saisissante.
Cette femme qui consacra sa vie à l’écriture et au reportage fut aussi une amoureuse passionnée mais incapable de choisir entre les trois femmes de sa vie.
Je vous conseille vivement ce livre passionnant, inspirant et éclairant !
Avec Valérie Trierweiler, j'rai voir mon amie Sheila qui chante dans la prestigieuse salle Pleyel à Paris. A coup sûr, un grand moment d'émotion...
Je vous souhaite le meilleur des Noël à toutes et à tous. Profitez bien de vos proches et du moment présents, nos seules richesses.
Une pensée particulière pour celles et pour ceux qui sont seuls et/ou malades.
Merci enfin à toutes et celles et tous ceux qui bossent pour nous permettre de vivre une merveilleuse fête de fin d'année.
Même si je suis censé être en arrêt maladie, j'assurerai bien sûr mes activités et notamment mes célébrations de mariage à Paris 12.
Je n'aurai pas la tenue adéquate car impossible d'enfiler une chemise mais je ferai ces mariages avec tout mon coeur.
Ce vendredi, je rencontre la députée de Paris, Olivia Grégoire, pour évoquer la question de la fin de vie et les revendications de l'ADMD.
Ce jeudi, en fin d'après-midi, je rencontre le député de Paris, Pierre-Yves Bournazel, pour évoquer la question de la fin de vie et les revendications de l'ADMD.
J'espère que ma chute d'hier et mon bras dans le plâtre ne m'empêcheront pas de recevoir la quarantaine de parlementaires que l'ADMD a invité ce mardi soir pour réfléchir à la stratégie à développer pour que la légalisation de l'euthanasie ait lieu enfin rapidement.
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs de Sud Radio,
Pour le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, la ministre de la santé, Agnès Buzuyn, a annoncé une nouvelle qu’on n’attendait plus et à laquelle on ne croyait plus la gratuité des préservatifs !
En effet, dans quelques jours, dès le 10 décembre, les médecins pourront prescrire des préservatifs qui seront remboursés par la sécurité sociale à hauteur de 60%. Et, espérons que les assurances complémentaires, qu’on n’entend pas beaucoup ces jours-ci, rembourseront les 40% restants.
Cela fait des décennies qu’avec Élus Locaux contre le Sida, je demande ce remboursement.
Que n’ai-je pas entendu quand je le proposais. Et pourtant n’était ce pas du bon sens ?
Est-ce normal que les personnes séropositives ou des personnes précaires ne soient pas remboursées de leurs capotes alors que les bas de contention le sont, à juste titre, pour prévenir une phlébite ?
Les réactions à l’annonce de la ministre ont été souvent caricaturales sur les réseaux sociaux entre faux et vrais arguments.
Certains l’ont accusé carrément d’encourager la luxure, d’autres une mesure difficilement applicable.
Étonnant quand même, et vous serez d’accord chère Brigitte, d’entendre, en 2018, des gens continuer à sembler estime que la sexualité serait quelque chose d’immoral, voire de sale. Certes, dans un pays aux racines judéo-chrétiennes comme le nôtre, on a toujours eu un discours complexe sur le sexe. Vous en parlez souvent ici chère Brigitte.
Mais, quand même accuser la ministre de la santé d’être le nouveau parangon de la luxure, c’est, reconnaissons-le, totalement délirant en 2018…
En fait, cette mesure est une vraie mesure de santé publique car le préservatif protège contre le sida mais aussi contre toutes les infections sexuellement transmissibles qui sont en forte progression ces dernières années. C’est aussi un contraceptif !
L’autre argument qui a été opposé à la ministre a plus de pertinence : la difficulté notamment pour un jeune de se faire prescrire un préservatif. C’est vrai que ce n’est pas simple et qu’il faudra réfléchir à étendre sans prescription notamment dans les pharmacies qui donnent déjà gratuitement et, sans ordonnance, la pilule du lendemain aux jeunes filles mineures.
Il faudra aussi qu’on sensibilise les personnes à la nécessité de se faire dépister régulièrement. N’oublions pas que nous avons 25 000 personnes sur les 170 000 qui vivent avec le VIH qui ne connaissent pas leur séropositivité en France. Ce sont ces personnes qui sont la clé de la fin de la pandémie.
Il faudra aussi parler de la Prep à celles et à ceux qui pourraient en avoir besoin. Ce traitement qui permet à des populations exposées et vulnérables de prendre un anti rétroviral, avant leur rapport sexuel, pour leur éviter d’être infectés au VIH.
En tous cas, en permettant, ce remboursement, la ministre a fait tomber un tabou. Et pour cela, elle doit être sincèrement remerciée.
Désormais en France, tous les moyens de se prémunir du VIH et des IST sont accessibles.
Pour le dépistage, même les autotests se trouvent de plus en plus gratuitement grâce à Paris et à l’Ile-de-France et, prochainement, Paris sans sida va même permettre aux Parisiens de faire gratuitement leur test VIH dans leur laboratoire d’analyses privé sans avoir besoin d’une ordonnance pour se faire rembourser.
Les capotes vont donc être plus accessibles comme la Prep.
Peut-être de quoi arriver à une France sans sida comme le suggère l’ONUSIDA pour 2030.
Les bonnes nouvelles sont rares : réjouissons-nous, chère Brigitte, de la gratuité prochaine des capotes !
Je vous remercie.
A la semaine prochaine.
Ce jeudi, à la demande due l'ambassade de France en Russie, je recevrais une délégation de médecins et militants russes présents à Paris.
Je rencontrerai le Pr Ievgueni VORONINE médecin conseil fédéral, expert en chef auprès du ministère de la santé russe pour l’infection par le VIH, Oleg KOZIREV, directeur du centre de la prévention et lutte contre le VIH/SIDA de la région de Volgograd, Mme Anna KOUZNETSOVA, directrice du centre de la prévention et lutte contre le VIH/SIDA de la région de Khabarovsk, Alexandre PRONINE, directeur du centre de la prévention et lutte contre le VIH/SIDA de la région de Moscou (oblast), Margarita RADZIKHOVSKAÏA, directrice du centre de la prévention et lutte contre le VIH/SIDA de la région de Tcheliabinsk et Daria MAMONTOVA, service des affaires sociales de l’ambassade de France en Russie et Maria SEDUSHKINA, samu-social de la ville de Moscou.